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29 oct. 2024
Vidéos pratiques
L’arthrose et ses conséquences
L’anatomie de la hanche
Le fonctionnement de l’articulation coxo-fémorale chez un chien non arthrosique.
La hanche est l’articulation qui unit :
•l’os coxal par l’intermédiaire de l’acétabulum et
•le fémur par l’intermédiaire de la tête du fémur portée par le col
Les surfaces articulaires s’affrontent grâce à des cartilages articulaires qui assurent le glissement favorisé par le liquide synovial.
Une articulation mobile mais stable
Une articulation mobile mais stable
Les structures qui assurent la stabilité de l’articulation coxo-fémorale :
•le ligament de la tête fémorale, qui unit le col du fémurà l’acétabulum,
•la capsule articulaire,
•les différents muscles qui mobilisent l’articulation.
Cette articulation est ainsi stable, bien que mobile.
Le processus arthrosique
Le processus arthrosique
Lors du développement de l’arthrose, plusieurs processus vont tour à tour modifier l’articulation coxo-fémorale :
•le cartilage articulaire s’altère, se fissure, diminue d’épaisseur pour enfin finir par s’ulcérer. Ceci a pour conséquence d’entraîner un pincement articulaire à ceniveau avec rapprochement des 2 plaques osseuses sous-chondrales. Les produits de dégradation du cartilage sont directement libérés dans le liquide synovialet résorbés par la membrane synoviale qui réagit par un phénomène inflammatoire.
•la plaque osseuse sous-chondrale devient plus dense et plus épaisse (on parle de sclérose de la plaque osseuse sous-chondrale),•des néoformations osseuses (osteophytes) apparaissent aux marges de l’articulation,
•la capsule articulaire gonfle et s’épaissit,
•les muscles qui mobilisent l’articulation, moins sollicités, s’atrophient.
Le diagnostic radiologique
Le diagnostic radiologique
Le diagnostic radiologique de l’arthrose s’établit sur la visualisation de la « triade arthrosique » :
•pincement de l’interligne articulaire (qui matérialise l’amincissement ou la disparition du cartilage),
•opacification (sclérose) de la plaque osseuse sous-chondrale, surtout visible au niveau du sourcil acétabulaire,
•apparition d’ostéophytes formant une collerette à la base de la tête fémorale et pouvant provoquer un épaississement du col.
La douleur arthrosique
La douleur arthrosique
La douleur arthrosique peut être très précoce et elle est souvent multifactorielle :
•modifications progressives de la plaque osseuse sous-chondrale avec une augmentation des pressions lors de l’appui,
•lésions ligamentaires et capsulaires,
•inflammation de la membrane synoviale,
•spasmes musculaires.
La douleur est alors au centre d’un véritable cercle vicieux.
Le phénomène est auto-aggravant et chaque point d’entrée du cercle peut provoquer de la douleur chez l’animal arthrosique.
Celui-ci a tendance alors à moins mobiliser son articulation, d’où fonte des muscles concernés. L’instabilité articulaire qui en résulte entraîne une altération du cartilage, ce qui aggrave d’autant plus les lésions arthrosique existantes.
La douleur s’amplifie alors et le phénomène s’auto-entretient.
Les autres conséquences cliniques
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